06/08/2018
DU 04 AU 06 .07.2018 / DE BEJA A EVORA…./ Portugal
Nous voici donc à nouveau au Portugal, nous n’avions pas vraiment de programme préconçu, juste aller là où nous n’avions pas été en 2015…..
Comme, la ville d’Evora qui est classée à l’Unesco (notre fil rouge), Sintra qui nous avait été inaccessible en camping-car, visiter la vallée du Douro et…..écouter du Fado !!!
Comme l’a commenté notre ami Dorian à juste titre, je suis vraiment à « la bourre » …..un mois de retard dans la rédaction du blog!!! Ainsi va les aléas du voyage et du travail….oui car à la date où je vous écris, nous sommes rentrés et j’ai repris un emploi…toujours celui de facteur…
Voici donc, par cette note le début de notre séjour au Portugal.
Premier arrêt à, Béja qui avec ses 22 000 habitants, est la principale ville du Bas-Alentejo. Pas vraiment touristique, nous n’y resterons que le temps d’une petite découverte de son centre historique avec ses vestiges de l’époque Romaine, Maure, de son château ainsi que certaines bâtisses de la Renaissance …..
Un lieu intéressant sera l’église de la miséricorde datant du XVIème siècle qui est située sur la place de la république. On remarque son imposant porche qui servait de marché de viande mais la surprise viendra de son intérieur réhabilité en centre d’artisanal.
Çà et là quelques façades recouvertes des célèbres azulejos ainsi qu’un peu d’art moderne.
La prochaine photo sera un petit clin d’œil à Stéphane et Nicolas….
Beja sera aussi l’occasion de gouter quelques pâtisseries locales !!!
Avant de rejoindre Evora, nous ferons un crochet par le village de Sao Pedro do Corval qui s’est spécialisé dans la poterie, il en est le plus grand centre du pays avec une vingtaine d’olarias (atelier de poterie).
Le 5 sera une journée « on fait pas grand-chose », si ce n’est profiter de la piscine du camping où nous nous étions installés la veille. « Pas grand-chose » jusqu’en fin d’après-midi où nous irons sur le surprenant et énigmatique site des mégalithes d’Almendres situé à 13 kilomètres au sud-ouest d’Evora.
Avec ses 95 monolithes de granit, il s’agit du plus grand monument mégalithique de la péninsule Ibérique et l’un des plus anciens au monde.
D’après nos infos, les scientifiques ne savent pas grand-chose sur eux et leurs avis sont divergents. La construction de ce cromlech s’étend de la fin du VIè au IIIè millénaire avant JC.
Malgré le plan détaillé ci-dessous, la recherche des gravures rupestres fût fastidieuse et nous serons loin de les avoir toutes trouvées !!!
Non loin de là, encore beaucoup d’interrogations sur la présence de ce menhir esseulé.
La hauteur visible de ce menhir est de 3m50 et malgré tous mes efforts, il ne bougera pas d’un iota….Oui, il est vrai que je n’ai ni la carrure, ni la force d’Obélix !!!
Situé à 5 kilomètres de la route, nous passerons une nuit des plus calmes, entourés de chênes lièges.
Le lendemain, retour à Evora classée au patrimoine mondial par l’Unesco en 1986. Cette ville-musée a été modelé par 20 siècles d’histoire, celtes, wisigoths, romains, maures et chrétiens s’y succédèrent. La ville arrivera à son apogée au XVème siècle quand elle devint la résidence des rois du Portugal.
Comme beaucoup de touristes, nous débuterons par la place Giraldo, le cœur de la ville historique. C’est là où le grand aqueduc se terminait, on pouvait aussi y trouver un arc de triomphe romain ainsi qu’une fontaine de la même époque. Ces deux derniers furent détruits au début du XVIè siècle sur l’initiative du cardinal Henrique pour agrandir la place et « dit-on » pour ne pas gâcher la vue sur l’église saint Antoine en construction.
En lieu et place de la fontaine romaine précédemment détruite fût reconstruit en 1571….Une fontaine !!! Cette dernière a été classée monument national en 1910 et est devenue un des symboles de la ville.
C’est sur cette place que se trouve l’office de tourisme, il est à remarquer que la documentation y est variée, avec notamment un guide un magazine en Français donnant vraiment l’envie de rester plusieurs jours dans la région. Une belle initiative qui fait la différence par rapport à d’autre ville ne fournissant qu’un simple plan de la ville….
La découverte du centre-ville est très agréable, les rues sont animées que ce soit par les nombreux restaurants où les boutiques qui sont bien intégrées dans l’architecture historique.
Un autre symbole de la cité est son temple Romain qui fût construit au cours du 1er siècle après JC. L’invasion Germanique du Vème siècle sonna sa destruction….
Juste à côté du temple dans un ancien couvent, une pousada y a été aménagé. Une pousada est comme en Espagne sous le nom de Paradores, un hôtel de luxe appartenant et géré par l’état. D’après nos infos, même si les prix sont élevés, ils restent « raisonnables » pour le niveau de prestation proposé.
La plus grande cathédrale médiévale du Portugal se trouve ici. Sa construction débuta à la fin du XIIème siècle et se termina au XIVème. Son architecture moyenâgeuse et le granit lui donnent un aspect massif, faisant plutôt penser sous certains angles à un château.
Comme vous le savez, depuis notre voyage aux Etats-Unis, nous sommes de suite attirés par le « street Art », « art de rue » en Français dans le texte !!!!
Autre belle initiative, un peu partout dans la ville, nous remarquerons des compteurs peints par une association artistique de la ville .
Si ces graffeurs resteront pour certains dans l’histoire de l’art comme ayant créés un mode d’expression avec une qualité graphique indéniable…..d’autres à l’inverse ne laisseront que des immondices…..
L’université d’Evora est depuis longtemps un site important de la ville. Fondé par les jésuites en 1559, elle fût fermée deux siècles plus tard par l’expulsion de ces derniers par le marquis de Pombal. Ce n’est qu’en 1973 que ce lieu de connaissances fût rouvert….
Comme le fer est attiré par l’aimant….Sandrine l’est par les livres !!!
Que ce soit par une petite librairie…
Ou par la renommée bibliothèque municipal…
Fondé en 1805, elle est considérée comme l’une des plus anciennes et des plus riches du pays dû à l’ensemble de ses collections. Plus de 612 000 ouvrages y sont rassemblés dont 664 incunables (oui…moi aussi, je ne savais la définition de ce mot) et 6 445 livres du XVIè.
Malgré que nous vivions de plus en plus dans un monde virtuel avec internet, ces lieux sont sans commune mesure chargés d’histoires et de connaissances qui dégagent force, respect et gratitude….
N’ayant pas été sur les hauteurs de la ville, vous n’aurez pas droit à une photo montrant la perspective de l’imposant aqueduc. Conçu par Francisco de Arruda, l’architecte de la tour de Belém à Lisbonne, pour alimenter Evora grâce à une source distante de 18 kilomètres. Il fût inauguré en 1537 et fait rare, il approvisionne toujours la ville !!!
Pas de perspective en visuel mais celui d’une appropriation peu commune de l’aqueduc par les habitants…..
Oui, vous avez bien vus….sur une grande longueur des maisons ont été construites entre les arches et suivant la hauteur de celles-ci, les habitations occupent ou pas, la totalité de ces dernières…
Je m’aperçois que cette note commence à être bien longue pour sa publication….Je vais donc vous donner rendez-vous pour la suite d’Evora dans une prochaine….avec notamment un lieu des plus ÉTONNANTS ….. faite-moi confiance !!!!
Une petite dernière avec cette moto MACAL M70….inconnu pour ma part….mais je l’ai trouvé sympa !!
18:24 Publié dans Carnet de route | Tags : tour, du, monde, en camping- car, 2018 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Welcom back postman :-)
Écrit par : Dorian | 07/08/2018
Les commentaires sont fermés.