DU 24 AU 27 MARS 2024 / DE DIJON A UN RENDEZ-VOUS MANQUE AVEC NAPOLEON !!! FRANCE

Toutes nos connaissances qui l’avaient visité, nous avaient conseillé de ne pas les manquer….

Alors, nous voici à Beaune pour découvrir ses hospices. 

Arrivée juste à l’ouverture de 14 heures sera une petite « erreur », car la file d’attente était importante…..A notre sortie à 16 heures….personne.

Malgré le monde, la visite s’est bien déroulée et sera très instructive, grâce notamment à l’audio-guide inclus dans le prix d’entrée de 12€.

Ceux sont les fondateurs Nicolas Rollin et sa femme Guigone de Salins, en personne qui nous présenterons toute son histoire, de sa construction en 1443 jusqu’à nos jours.

Le chancelier Rollin, l’une des personnes les plus influentes et riches du duché de Bourgogne épousa Guigone en troisièmes noces. Très pieuse, c’est elle qui influença son mari pour la création de cette Hôtel des « pôvres ». Elle s’investira dans son bon fonctionnement et la dirigera à partir de 1461, un an avant la mort de son époux. On les voit représenté agenouillés sur le polyptyque du jugement dernier une fois fermé. 

Ce retable a neuf panneaux est l’œuvre du peintre flamand Rogier van der Weyden, il ornait le maitre-autel de la chapelle. Il échappa de justesse aux destructions de la révolution et fût restauré au XIXème siècle. 

C’est une réplique orne actuellement le maitre-autel.

La première, la plus grande et la plus emblématique des salles celle des « pôvres »

Trente lits y furent installés pour accueillir gratuitement qui en avait besoin. 

Une charte très précise a été rédigée par les époux qui perdura au fil des siècles pour que les malades y soit soigné efficacement et dans un environnement des plus confortable.

De nombreuses donations permettrons aux hospices de continuer leurs œuvres et de se développer. D’autres salles seront aménagées, et même par la suite des chambres individuelles payantes pour les plus riches. 

« Si tu veux guérir, nourris-toi bien », sera dès le début la règle. Une production locale sera mise en place et bien évidement une cuisine où les sœurs préparaient chaque jours les repas. 

Classé monument historique dès 1862, reconnu également à l’UNESCO, il ne s’est jamais détourné de ses principes d’origine, charité et soins se sont toujours conjugués jusqu‘en 1971.

Quelques dernières photos de la cour d’honneur. 

Au-dessus du porche d’entrée…

Un petit tour dans le centre historique qui sera…. «juste mignon ». Ce dernier est mis en évidence de juin à septembre avec des jeux de lumières sur ses principaux monuments à la nuit tombée. 

Puis direction le domaine viticole de Dury près de la ville où nous passerons une superbe nuit et où il va de soit que nous achèterons une bouteille que nous partagerons avec nos amis Micheline et Guy rencontré à Varsovie et que nous rejoindrons demain chez eux près de Grenoble. 

N’aimant pas utiliser les autoroutes, nous coupons par Louhans, Bourg en Bresse pour rejoindre Grenoble. Si la première partie de la route fût agréable avec une route serpentant au milieu des vignes, le reste a été banal voir ennuyeux avec une succession de petites villes à traverser et pas mal de circulation….

Nous arriverons en fin d’après-midi chez nos amis voyageurs et comme à chacune de nos visites, ils nous réserveront un superbe accueil, un diner (une spécialité créole) et …bien évidement P’tit Carado trouvera sa place devant chez eux. UN GRAND MERCI A VOUS DEUX …….

Lors de ma dernière note, je vous faisais part de notre changement de programme pour cause d’une météo annoncée hivernale dans le Jura que nous voulions découvrir….après une réunion au sommet, nous décidions après Grenoble de parcourir la « route Napoléon » jusqu’à Nice…..Eh bien !! Bis repetita….la perturbation ayant glissé sur les Alpes, nous amena à changer à nouveau nos plans….Rien de grave, c’est le charme de la vie de nomade, d’être libre d’aller où l’on veut….et parfois….ou l’on peut !!!

Nous ne prendrons pas la route de Gap, mais celle en direction de Nyons puis Vaison-la-Romaine. Ciel bas, parfois pluvieux ne nous permettrons pas d’apprécier les contreforts Alpins. 

Nous trouverons un bivouac sympa à Sahune, sur un parking municipal où les CC sont autorisés à passer la nuit. Calme, point eau, bien éclairé et tout cela en bordure de rivière….bon, même si cette dernière nous a donné quelques inquiétudes à la vue de la quantité de pluie qui tomba tout au long de la nuit !!!!

Au final, tout le monde est bien resté dans son lit et au matin, nous irons comme il se doit, faire quelques courses dans l’épicerie du village pour remercier de l’accueil. En plus des olives noires AOP de la région, beaucoup d’arbres fruitiers, nous repartirons avec une confiture de figues produite dans le village.

Et de temps en temps....il faut bien y passer ( environ 900 à 1000 km)

Nous ferons une première halte à Nyons, qui fera parti de ces villes ou lieux que l’on ne connaissait pas et où nous n’aurions peut-être jamais été…si une perturbation météo ne nous avait pas obligé à changer de route !!

Cette petite ville ne s’arrête pas à son célèbre et imposant pont Roman mais aussi à son quartier médiéval et son ambiance provençale…..

La construction de cet élégant et imposant ouvrage avec son arche d’une ouverture de 43 m et d’une hauteur de 18, a débuté en 1340 et ne s’acheva qu’en 1409.

Comme beaucoup de villes, Nyons ne déroge pas à la règle d’avoir pas mal de maisons et commerces  fermés dans leurs centres historiques. Malgré tout ici, pas de sensation d’abandon, on ressentira même un renouveau naissant et des restaurations fait avec gout et tradition…

Côtoyant les monuments historiques, un dédale de rue, voire de ruelles, nous fera passer une belle matinée, entre nuages et éclaircies….

La tour Randonne, propriété de la baronne du même nom fût érigé au sommet du rocher dominant la ville au XIIIème siècle. Destiné à attester la puissance des barons de Montauban, ce donjon sera reconverti quelques siècles plus tard en chapelle. On y ajoutera une pyramide composée d’arcades qui sera surmontée d’une statue de la vierge de 3m50. 

Le plus vieux quartier de Nyons est celui des Forts, il s’étant le long d’une butte rocheuse enserrées entre deux rues parallèles que des ruelles taillées dans le roc font communiquer entre elles. 

A l’extrémité sud de ce quartier, le château féodal protégé la ville….

Je ne pouvais pas finir cette note autrement que par un clin d’œil à mes collègues facteurs. En visitant cette ville avec ses rues étroites et escarpées, j’ai eu une grande pensée à celui ou celle qui fait la tournée de ce centre historique où…. courage et bons mollets sont nécessaires !!!!