DU 26.04 AU 03.05.2019 / EN ATTENDANT ASHA……./ CANADA

Week-end, euh….pardon, une fin de semaine calme. Dans une ambiance pratiquement hivernale, nous resterons bien au chaud dans le chalet….. calés dans le canapé avec comme occupation lecture, internet et télévision….

Mais aussi, un peu de « sport »…….

Pendant que je jouais à l’apprenti bûcheron, Sandrine nous préparera le diner du dimanche soir. 

Il remportera un vrai succès….pissaladière, lasagne saumon-épinard accompagné d’un vin Grecque puis un flan maison au sirop d’érable, cela va de soi !!!! 

Un peu d’informatique et surtout pas mal de conseils touristiques pour notre « conquête de l’ouest Canadien » !!!  

Nous avons bien eu confirmation qu’Asha avait bien embarqué le 24 avril. Comme prévu nous avons reçu la facture, après son règlement par virement bancaire, nous avons reçu le premier des documents nécessaires à sa récupération.

Je vous propose maintenant une petite anecdote linguistique….Non, non pas une nouvelle expression québécoise mais une, des origines de l’expression « OK ». Même s’il en existe plusieurs, Pierre un voisin de France et Louis, nous en donnera une, locale et plausible….Son histoire remonterait au temps du commerce des fourrures que pratiquait les….Français dès leur arrivée au XVIIè siécle. Une fois la fourrure contrôlée et donc bonne à être embarquée, le préposé lançait un « au quai ». Les années passant, l’amalgame se fit entre l’action de l’amener « au quai » et le fait que la fourrure soit bonne ou OK ……

Le mardi 30 le soleil sera de retour, nous en profiterons pour retrouver Yvon. Il viendra nous chercher et nous fera faire un petit tour de Quèbec avant de faire le tour des librairies proposant des livres de secondes mains qui sont regroupées sur la rue St-Jean. Sandrine sera ravie et en ressortira avec de quoi occuper. 

Yvon, nous fera découvrir un lieu original, la transformation d’une église en librairie….

Puis il nous invitera « diner » enfin déjeuner chez lui, un joli petit nid douillet avec une vue imprenable sur Québec avec par exemple le Centre Vidéotron (salle de spectacle et omnisport) à l’architecture futuriste. 

Au chalet, nous ne nous lassons pas du spectacle du Saint-Laurent. Les oies Bernaches sont omniprésentes, leurs ballets aériens est incessants nous pouvons voir aussi quelques Urubu à tête rouge ou les  célèbres Pygargues. Plus rare, le grand Harle, sur la photo suivante on voit un male sur le rocher en compagnie d’une Bernache….

Jeudi 2 mai, le grand jour est arrivé…..direction Halifax à 1 050 kilomètres de là pour la récupération d’Asha. Depuis le lundi précédent, Louis, de loin bien plus Anglophone que moi téléphona à la compagnie pour avoir la confirmation que je pourrais chercher notre maison à roulettes le 3 mai soit 2 jours après son arrivée prévue….Nous aurons le feu vert le mercredi matin.

J’avais besoin d’une date précise pour l’organisation du voyage, réservation de l’hôtel pour la veille et surtout pour l’avion…..Mais….car il y eu un…mais !!! S’il y a deux mois de cela le billet entre Montréal et Halifax coutait 81€, il en valait maintenant près de 300 !!!!! Il se confirme qu’il faut vraiment prendre ses réservations au plus tôt. Mais dans le cas présent, impossible de le faire avant. Eh ! bien, c’est encore une fois….avec sa générosité, sa gentillesse que….Louis me proposa de m’emmener à Halifax !!!!!! Impressionnant….j’en suis resté « bouche bée » et c’est ému que j’acceptais sa proposition. Les frais de route me reviendront moins chers, je n’aurais pas à prendre une multitude de bus pour relier les trois lieux où je dois aller sur place et cela sera bien plus plaisant à deux…..

Nos « blondes » ne nous accompagneront pas, 10 à 11 heures d’autoroute n’étant pas un programme des plus intéressant et reposant !! C’est donc à 5 heures du matin que je m’installais confortablement dans le banc du char de mon chum Louis ou si vous préférez….c’est à 5 heures du matin que je m’installais confortablement dans le siège de la voiture de mon ami Louis.

Nous longerons donc la rive Est du St-Laurent avant de traverser le Nouveau- Brunswick puis la Nouvelle-Ecosse. Pour être franc, le paysage bordant les longues….longues lignes droites fût assez monotone. Nous ne verrons pas les inondations qui pourtant ont aussi touchées le Nouveau-Brunswick.

La route se passa au mieux avec quelques poses café ou pour manger des « sous-marins » (des sandwichs en bon Français !) et se ravitailler en carburant. Parlons un peu de ce dernier, ici comme aux Etats-Unis, la très grande majorité des véhicules roulent avec de l’essence. Le prix des carburants a fortement augmenté depuis le début de l’année. Le litre de diesel est passé de 1 à 1.28…..malgré cela, pas un gilet jaune à l’horizon !!! Ah….j’oubliais de préciser, les prix indiqués sont en dollars Canadien, ce qui donne actuellement un litre de gasoil à 0.84 Euro !!!!

Petit aparté sur le montant et le principe des « tickets » ou amendes. Ici peu ou pas de radars automatiques mais plutôt des contrôles mobiles mais qui semblent beaucoup moins fréquents que chez nous. Ils n’empêchent pas d’être sévères, de 75 à 300 $C avec un retrait de 1 à 3 points. Mais cela ne s’arrête pas là car j’appris que chaque conducteur doit s’acquitter d’une taxe annuelle minimum de 80 $C pour son permis de conduire, cette dernière montant fortement si vous avez commis des infractions routières l’année précédente. Une autre taxe est dû annuellement pour valider son titre de propriété de sa voiture (sa carte grise)….et toujours pas de gilets jaunes !!!!

Nous arriverons à Dartmouth dans la banlieue d’Halifax à 16 heures et tenterons notre chance au bureau de la compagnie maritime mais sans succès, les papiers nécessaires pour la douane ne seront prêt que le lendemain matin. Nous nous installerons donc au « Lake City Motel » se trouvant à 6 kilomètres de là. Un typique motel nord-américain, calme, propre avec une multitude de restaurants et d’épiceries permettant de se restaurer facilement (99$C la chambre avec deux grands lits).

Pendant ce temps France et Sandrine s’organiseront une soirée entre filles avec au menu, une spécialité locale, le « smoked meat », un sandwich composé de pain de seigle, de moutarde sucrée et de tranches de viande de bœuf fumée empilée.

Vendredi 3 mai, nous serons de retour au bureau de la compagnie à 8H30 et rapidement nous aurons les documents attendus. Une bonne nouvelle m’attendra au moment de payer, 90$C de moins que prévu !! Papier en main, direction la douane en centre-ville d’Halifax pour avoir le petit coup de tampon libérateur….Mais comme à chaque fois que l’on à faire à un garde-frontière….le stress et les questions sont toujours là. Au final, l’entretien sera beaucoup plus simple et rapide qu’en 2016.

Pour les voyageurs, le conseil est toujours le même, à la question « combien de temps souhaitez-vous rester avec votre véhicule au Canada ? », répondre « maximum 1 mois », sinon, on doit l’enregistrer et donc payer pour une importation temporaire. Si j’ai bien compris, on a le droit de rester maximum 1 mois par province sans ce document. A noter, en 2016 après 34 jours au Canada, nous n’avons eu aucun contrôle lors de notre sortie du territoire….. !!!???

A Halifax, il y a trois ports….donc bien se renseigner dans lequel se trouve son véhicule, ces derniers étant très éloignés les uns des autres. Le nôtre sera l’AutoPort, donc retour à Dartmouth….heureusement que j’étais avec Louis si non cela aurait été beaucoup plus galère et long. A notre arrivée….quel plaisir de voir Asha sur l’un des immenses parkings au milieu de dizaines de berlines Allemandes qui sont de plus en plus présentes au Canada grâce aux L.O.A . A côté de lui, une petite dizaine de véhicule de voyageur, camping-car, 4X4 mais aussi deux petits combis Volkswagen dont un datant de 1975 appartenant à un couple de jeunes Lyonnais……Bonne route à vous deux.

La remise du document de la compagnie validé par la douane suffira au retour de notre maison à roulettes…..Le moment tant attendu mais aussi tant redouté était arrivé.

……….Eh ! bien…..aucun problème, pas de casse, pas de vol et nos plaques d’immatriculations étaient toujours présentes !!!! En effet à Zeebrugge, on nous avait alertés sur le fait qu’il y avait des vols de plaques et qu’il était conseillé de les enlever….les nôtres étant rivetés, nous les avions laissées !!

Voilà……il nous restait à refaire les 1 050 kilomètres qui nous séparaient de Québec…… 

Au vu de la différence d’allure entre le « char » de Louis et Asha, je laisserais mon « Chum » Louis partir devant.

13 heures plus tard…..je retrouvais enfin Sandrine