08/07/2016
DU 26 AU 29.06.2016 / Entre Arles et Avignon / France
Ces trois jours aux Saintes ont été très plaisants…nous décidons malgré de rentrer dans les terres pour d’autres découvertes. Nous ferons une nouvelle pause Wifisque (comment ça !!! ce n’est pas Français ?) au Géant Casino d’Arles qui propose une connexion gratuite et illimitée…un grand merci.
Ayant déjà visité cette ville, nous passerons la soirée à flâner dans les ruelles, à l’ombre si possible à la recherche de petits détails cachés !!! Après un verre pris à la terrasse d’un bar près des arènes, nous retrouverons Sukha qui en plein soleil, affiche un 37° à l’intérieur !!
Un peu plus au nord, nous nous arrêterons dans la ville de Beaucaire … une petite ville avec une histoire, un port sur le canal Rhône-Sète, un château, d’anciennes demeures…mais, nous constaterons encore une fois, d’importantes incohérences socio-économiques, avec la quasi-totalité des magasins de la rue centrale…. fermés, et bon nombres de maison, elles aussi fermées, à l’abandon ou dans un état de confort très limite où une « ghettoïsation » de la classe sociale la moins aisée et/ou d’origine ethnique résident !! Beaucaire n’a pas que ce visage, mais comme dans d’autres villes de notre bonne France, les choix et les non-décisions ont amené la spirale infernale de la paupérisation voir de la désertification !!!...........
Voilà c’était la minute grognon
La visite de cette petite ville fût des plus calmes car en plus des éléments cités plus hauts, nous sommes un dimanche après-midi, sous une forte chaleur et…jour de match de l’Euro de foot France-Irlande !!!!!!!!!!!!
Dominant la ville, le château qui fût en grande partie détruit sous l’ordre de Richelieu en 1632, en représailles de la rébellion de Gaston d’Orléans contre son frère le roi Louis XIII.
Reste malgré tout son imposante tour et le rempart dominant le Rhône et Tarascon.
Un autre lieu très fréquent dans la région dont nous ne vous avons pas encore parlés….les arènes. Pas les arènes Romaines comme celles de Nîmes ou Arles, mais celles que l’on trouve fréquemment dans les villages provençaux, de taille variable, petites comme à Comps ou Vallabrègues ou plus importante comme ici à Beaucaire. Les traditions taurines et équestres s’y déroulent toujours chaque année.
Certains vendent tout et partent à l’aventure en camping-car et d’autres vivent sur un bateau….
A Beaucaire, nous nous étions garés à l’ombre des platanes sur le parking des arènes, le surlendemain une fête équestre était annoncée….pas d’interdiction pour les CC, nous comptions bien y rester la nuit…mais en fin d’après-midi, le restaurant à proximité se lançant dans une préparation de soirée karaoké et disc-jockey….nous firent hésiter….nous partirons donc à la recherche d’un autre bivouac plus calme…..Et…nous avons bien fait !!! Car en plus de l’animation nocturne du restaurant, nous apprendrons que le lendemain matin, à l’endroit où nous pensions dormir…..un troupeau de taureaux avait pris place !!!!
Lors de notre visite de l’abbaye troglodytique, nous avions discutés avec le gardien du parking, il nous avait indiqué un petit étang sympa à Vallabrègues. Qui dit point d’eau…dit, endroit sympa…reste à voir, si nous pourrons y rester pour la nuit. Et bien nous y resterons trois nuits….car cette petite aire de service, calme, gratuite est des plus sympa, avec de grands emplacement où l’on peut sortir table, chaises, stores…..
Vallabrègues est de plus, un village comme on les aime, simplicité, de petits commerçants avec notamment un primeur avec ses pêches et brugnons provenant de la commune. Ici le centre bourg est bien vivant, beaucoup d’anciennes maisons ont été restauré, portes et volets colorés côtoient lauriers, bougainvilliers, liserons et bignones pour compléter le tableau….
Vallabrègues, seule commune du Gard sur la rive gauche du Rhône, s’est développée au gré des caprices du fleuve. Les fréquentes inondations ont favorisé la culture d’oseraies et le travail d’artisans vanniers et chaisiers. Avant l’arrivée de la modernisation et l’utilisation de nouveaux matériaux, cette activité économique était de loin la principale.Au XIXème siècle, on comptait 450 vanniers soit la moitié de la population active. De nos jours, il reste un chaisier, un vannier, un musée, çà et là des œuvres ponctuent la rive du fleuve. Une grande foire internationale de la vannerie a lieu chaque deuxième week-end d’aôut.
« Je ne suis pas classé au patrimoine mondial de l’UNESCO mais je suis à la fois sympa et amusant…!! »
Non loin de là, la ville de Tarascon…..oui celle de Tartarin qui nous fût conté par Alphonse Daudet.
Après le marché matinal…
C’est sous une chaleur étouffante, que nous suivrons le parcours des belles demeures qui furent construites par les nobles et riches familles qui s’installèrent dans la ville à partir du XVème siècle. Ce sera le but d’une balade dans le vieux quartier…mais bon, il n’y avait pas de quoi « casser trois pattes à un canard » ! Ah! Si…nous ferons la connaissance de Paul Bonhoure…..
Sandrine visitera le musée provençal « Souleiado ». Ce dernier mêle les souvenirs, l’histoire de l’impression du tissu de Provence et les secrets de fabrication des étoffes de cette manufacture créée il y a plus de 200 ans. Les photos étant interdites….GGGGRRR, vous n’aurez droit qu’au porche d’entrée (billet plein tarif 7€)
Le château, un puissant édifice baigné par les eaux du Rhône fût la résidence des princes d’Anjou. Ne l’ayant pas visité, nous n’avons pas d’information sur son histoire, mais son architecture extérieur, sa hauteur et son état de conservation, nous interpellera (entrée plein tarif 7€).
Cela fait bien « longtemps » que l’on ne vous a pas parlé d’une…église !!! Nous visiterons celle de Sainte-Marthe dont sa construction débuta au Vème siècle ! De nombreux rois lui firent honneur, enfin plutôt à la patronne des lieux dont nous vous parlerons un peu plus tard. L’église et ses chapelles resteront assez classiques par contre, nous apprécierons particulièrement la grandeur et l’esthétisme de sa crypte.
La Fête de la Tarasque se déroule chaque année et cela depuis 1469. Elle fût inscrite à ce titre en 2005 par l’UNESCO dans la liste représentative du patrimoine culturel immatériel du l’humanité. C’est là que l’on retrouve Sainte-Marthe, cette dernière fut « mise à contribution » par les dignitaires de l’époque pour « renforcer » le pouvoir clérical. La légende raconte qu’elle dompta…la tarasque, monstre aquatique figure du paganisme, de l’incroyance, du mal et symbole de la violence du Rhône….
La chaleur étant, et, l’arrivée prochaine des juillettistes….décision est prise d’aller prendre l’air de la mer !!!!!
Avant nous ferons une halte à la ciergerie de l’abbaye des prémontrés à Tarascon. Cette dernière date du milieu du XIXème siècle, elle était, avant l’incendie qui la ravagea, dans un petit village à dix minutes de là. Appelée à disparaître, elle fût rachetée par Souleiado. Les quatre emplois sauvés et un savoir-faire préservé. On retrouve maintenant cette ciergerie dans un hangar dans la zone artisanale du Roubian, elle nous est annoncée comme la dernière de France avec une fabrication totalement artisanale. Pour exemple, les cierges Pascal sont faits à la louche, ils nécessitent environ 8 jours de travail. L’entreprise a reçu le label « entreprise du patrimoine vivant ».
La tradition n’empêche pas la remise en question de ces artisans qui ont su élargir leur gamme avec notamment des vierges de toutes les couleurs…..qui se vendent très bien.
Direction Carro et son marché aux poissons…….
12:38 Publié dans Carnet de route | Tags : tour du monde en camping car 2016 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.