29/04/2016
DU 17 AU 19.04.2016 / SUR LA ROUTE DES LANDES / France
Dimanche 17 avril ; En attendant notre rendez-vous de demain à la ferme de Saint-Géraud pour y faire du bénévolat, qu’allions nous pouvoir faire dans un petit périmètre ? Le temps maussade n’arrangera pas nos recherches mais malgré tout on trouve toujours….
L’église et le prieuré en ruine de Sourzac, datant du XIIème siècle.
A Grignols, une petite promenade nous fera trouver la forteresse ayant appartenu aux Talleyrand.
Mainte fois détruite, la forteresse fut à chaque fois reconstruite….elle domine maintenant paisiblement la vallée du Vern. Mais il vrai, quelle est sous bonne garde…..
ATTENTION……message personnel, destiné à Simone ….la photo qui suit peut heurter sa sensibilité de ….maman…. !!!!
Mais ….pas de soucis à avoir, Laurent, à certes une âme « de petit aventurier » mais pas de casse-cou. Il terminera cette balade matinale, bien au sec !!
Sur la route de la ferme, nous ferons une halte dans le village de Saint-Laurent-des-hommes où nous ferons le tour de son étang sous un soleil retrouvé. Des endroits comme on les aime où le silence n’est troublé que par le chant des oiseaux et des…grenouilles !
Dans cette réserve de chasse-pêche-faune, nous remarquerons la présence en nombre de différentes espèces de papillons, insectes, qui a y réfléchir se font rares dans nos contrées. C’est donc muni de son « arme fatale » que Sandrine parti à la chasse à la plus belle photo.
L’heure de notre rendez-vous a sonné mais…..il sera….raté !!! En effet, la propriétaire nous accueillera et voudra à nouveau repousser notre présence dans deux jours avec des explications inattendues. De notre côté, après réflexions et sentant que le feeling n’était pas là….Nous déciderons d’aller voir plus loin.
J’avais repéré avant notre départ le « village des Pruniers », situé sur la commune de Loubès-Bernac dans le nord du Lot et Garonne. Ce dernier est en fait une communauté où l’on pratique le bouddhisme. Comme à notre habitude, nous arriverons « comme un cheveux sur la soupe », pensant trouver le lieu en sommeil à cette période de l’année. Il n’en était rien….bien au contraire, une retraite francophone de trois jours s’y déroulait. Parking plein, tentes installées un peu partout et personnes venus de la France entière….Sukha garé en vrac….voir un peu trop, j’eu quelques sueurs froides au moment de le déplacer….On a frisé l’enlisement !! Pendant ce temps Sandrine était parti aux infos ; ces stages d’initiations semblent être très intéressants mais une réservation est indispensable….à suivre
Nous contacterons une autre ferme située à Mimizan dans les Landes et priment rendez-vous deux jours plus tard…Espérons que cette fois ci sera la bonne.
Notre bivouac du soir sera une belle surprise. Nous ne pensions pas nous arrêter là, mais Sandrine, la co-pilote en chef, nous le dégotera, juste sous l’imposant château de Duras.
Cette forteresse dont les origines remontent au XIIème siècle a connu bien des propriétaires, pendant la guerre de cents ans, les Anglais et Français se la disputèrent à de nombreuses reprises. C’est la famille Dufort Duras, promue au rang de duc et pair de France qui la transformera en somptueuse demeure de plaisance au XVIIème siècle. La commune acheta le château en 1969 et entreprit sa rénovation. En plus d’avoir la possibilité de passer la nuit au pied de ce bel édifice, une belle initiative, nous attendait à la tombée du jour….son éclairage était multicolore.
Le lendemain matin, nous visiterons le village sans pouvoir pour autant voir l’exposition sur Marguerite Duras qui était fermée….dommage.
Nous aurions dû rester une journée de plus à profiter de ce bivouac et du soleil mais …Nous reprirent une ancienne et mauvaise habitude de vouloir toujours avancer….En fin de compte, nous nous perdrons toute la journée sur les routes rectilignes nous menant dans les Landes…au lieu de profiter du beau temps !! Cela nous servira de leçon….
Notre pause nocturne se fera à Cachen, minuscule village où lors de notre balade de fin d’après-midi, nous ferons la connaissance de Patrick, un jeune retraité, béret Landais vissé sur la tête en train de réparer une porte de remorque attelée à son Massey Ferguson de 1958 ! La discussion s’installe autour de la région, de l’activité économique des Landes hors du littoral. Nous apprendrons que l’activité forestière et papetière est toujours importante mais employant de moins en moins de monde, en cause la mécanisation…. La production du maïs a quant à elle bien baissé, car grande consommatrice d’eau et…..surtout dû à la baisse des prix !! Elle est remplacée par la culture d’haricot vert et carotte, il faut dire que deux usines Bonduelle sont implantées dans la région.
Direction Mimizan, pour la ferme « Benico »……….
17:05 Publié dans Carnet de route | Tags : tour du monde en camping car 2016 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
coucou , c 'est toujours avec autant de plaisir que je lis votre blog, alors ètes vous installés à la ferme ....( que vous bossiez un petit peu)
je ne sais pas le temps que vous avez dans les landes mais ici aujourd'hui c 'est le déluge , il fait froid ,c 'est un printemps pourri... a bientôt gros bisous
Écrit par : tuvignon | 30/04/2016
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