17 ET 18.04.2015 / CUENCA ET TERRUEL / ESPAGNE

La ville médiévale de Cuenca inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO en 1996, est surtout connue par ses maisons du XIVème siècle, construites en surplomb des falaises qui dominent les gorges du rio Huecar.

Outres les restes de la forteresse maure, des monastères et églises de la période Renaissance et baroque, les nombreuses maisons colorées valent aussi le coup d’œil.

 

Nous n’oublierons pas, la première cathédrale gothique d’Espagne qui fut construite dès le XIIème siècle sur la plaza Mayor.

 

A l’opposé des gorges du rio Huerca, nous surplomberons celles du rio Jucar avec ses superbes couleurs allant du bleu turquoise au vert émeraude, mais faites attention si un jour vous passez par là, vous serez observé.

Vous croiserez peut-être cette bande de musiciens…..

 

 

Petit aparté : Certes nous sommes en Espagne, et nous devons nous adapter aux us et coutumes de chaque pays que nous visiterons mais …..nous avons été étonné que les horaires d’ouvertures des sites et magasins  pour une ville touristique et de surcroît inscrite au patrimoine MONDIALE, ne soit pas plus larges et « adaptés » …..aux touristes…..( ils ne font rien de la journée et en plus ils sont exigeant … !!!)

 

Bon Cuenca, c’est bien sympa mais Teruel nous attends…

 

Teruel est le site le plus emblématique dans la région de l’Aragon, de l’art mudéjar. Ce dernier est la fusion de deux traditions artistiques, musulmane et chrétienne. Présent jusqu’au début du XVIIème siècle, il se caractérise par l’usage de la brique et de carreaux de céramique. Les différentes tours et beffrois de la ville, définissent parfaitement cet art qui prédominera sur le gothique jusqu’à l’expulsion des Moriscos (nom donné aux mudéjars, forcé à se convertir au christianisme).

 

La plupart des sites se trouvent proche de la place del Torico, on peut y accéder par La Escalinata,  le grand escalier, un chef d’œuvre de l’art néomudjare construit en 1920.

 

Pour l’ascension, on peut préférer dans un style …beaucoup plus moderne, l’ascenseur où seul Laurent a osé, s’avancer sur la plateforme finale avec son sol en verre….( quel courage…. !!!).

 

Nous ne pouvions pas quitter la ville sans rencontrer, les amants de Teruel. Au début du XIIIème siècle, Juan Diégo, un jeune homme désargenté et la fille unique d’une famille aisée, Isabelle de Segura, tombèrent amoureux. Cette dernière étant déjà promise, le prétendant réussi à convaincre le père d’Isabelle de repousser le mariage de 5 ans, le temps pour lui d’aller chercher fortune. N’ayant pas compté le jour du départ, il reviendra le lendemain de la noce. Il implora sa bien-aimée de lui accorder un baiser, qu’elle lui refusa. Il mourut d’amour sur le champ. La belle assista aux funérailles et lui offrit le baisé attendu et expira à son tour…..légende ou réalité ??