DU 27.03 AU 30.03 / DE TAROUDANT AUX SOURCES D’IMOUZZER / MAROC

Nous décidons de « zapper » Agadir et de faire une pose dans le camping LE BAKANOU, qu’Annick et Jean-Pierre,  rencontré à Midelt, nous ont recommandé pour passer un agréable séjour et…. faire le plein de gaz. Cet établissement se trouve au sud d’Agadir, sur la route de Tifnit . Au 1^er abord rien d’extraordinaire, de beaux emplacements délimités par des bambous et deux bâtiments ….Comme souvent, il ne faut pas rester sur sa 1ere impression, car ce camping est vraiment….. 

à recommander, tant par l’accueil que par la gentillesse de ses propriétaires tout au long de la journée, leur dynamisme de par les équipements proposés, les services, la cuisine (encore merci à Mde Bakanou, pour son fameux couscous), des balades…..de plus poissonnier, maraîcher viennent régulièrement, quelques petites épiceries sont au village à 300 m. Sans oublier l’apéro dinatoire offert gracieusement tous les dimanches !!!!

 

Le BAKANOU ayant aussi une fosse, Laurent  en profitera pour essayer de détecter sans réussite la fuite d’air sur les suspensions pneumatiques.

 

Le Bakanou se trouve à 4 km de l’Atlantique et dans le parc national de Sous-Massa qui est l’un des plus importants du pays et qui accueil notamment la seule population importante d’Ibis chauves, grands oiseaux noirs, vénérés dans l’Egypte antique et naguère commun en Europe centrale, est aujourd’hui une espèce menacée.

Loin de la foule d’Agadir, le petit port de Tifnit et sa cote où se succèdent plages et falaises offrent de multiples possibilités de balades et détentes.

 

Anecdote : Il est à noter que Sandrine s’offrira deux longues siestes involontaires dû, l’une à une surdose de couscous et l’autre, une surdose de…..sangria !!!!!

C’est donc le plein d’énergie et ….de gaz que nous prenons la route, mais cette fois si….cap au nord.

Nous contournerons donc Agadir dans un flot de circulation important, qui ne nous incitera encore moins à rentrer en centre-ville…..Nous manquerons surement des visites mais dans la vie ….il faut faire des choix !!

En France,  pourrez bénéficier de l’offre du mois Mc Do avec son hamburger «  méchoui » ???

 

 Si nous avons bien compris, depuis les événements de février 2013, le peuple Berbère et sa langue ont été reconnu dans la constitution. Sur les bus de la ville d’Agadir se côtoient trois langues le Français, l’Arabe et le berbère…..mais il reste encore beaucoup de chemin à faire pour que les tensions disparaissent entre ces deux dernières…

 

Nous sortons des sentiers battus pour nous rendre aux sources d’Imouzzer, ces dernières sont souvent visitées par les campings caristes, en voitures de locations. Nous comprendrons au fur à mesure de notre avancée….pourquoi….mais malgré tout, nous ne regretterons pas notre choix.

En effet, il nous faudra bien deux heures pour parcourir les 46 km entre la nationale et les sources sur la petite départementale très sinueuse, étroite, parfois sans revêtement et avec les trous d’usages…..

 

Pour info….et ce n’est pas une blague, cette vallée est appelée….la vallée du Paradis !!!! Certes, pour bien d’autres raisons, car si le chauffeur n’a pas pu trop profiter du paysage, la co-pilote entre deux tournants et deux frayeurs a pu se rendre compte de la beauté de cette dernière( la gorge est bordée de lauriers roses et de palmiers idéal pour la balade et les piques niques les pieds dans l’eau ! Le long de cette dernière, producteurs vendent leur miel et de l’huile d’argan) . Ces routes difficiles font partie de l‘aventure et même si sur le coup c’est compliqué, nous en gardons une expérience et des souvenirs.

Après une marche arrière face à un petit bus local qui ne voulait rien savoir et un croisement ric rac avec une bétaillère où Suhka s’en tirera avec quelques petites traces rouges (qui partirons avec un petit coup d’éponge…), nous arriverons….enfin, aux sources d’Imouzzer riches en calcium.

 

Comme vous le remarquez, nous n’aurons droit qu’à la petite cascade, car dans chaque côté négatif, il y a souvent du positif, nous pourrons parfaitement voir la tête se trouvant sur la plus grande, appelée ici « le voile de la mariée » (sculpture de la nature ou de l’homme…. ????)

Nous prendrons une autre route pour le retour qui sera du même ordre mais avec pratiquement aucune circulation. Tournants et trous feront partis du lot, compensés à nouveau par les paysages.

 

 

 

 

AH !! Attention…..là il manque un bout du pont !!!

 

Souvent la majorité des lits de rivières ( les Oued ) sont à sec, les ponts ou routes qui les enjambant sont  en mauvais états, les crues charriant des tonnes de pierres .

 

 Le long de cette vallée, la vue de villages isolés, nous ferons discuter de la vie de ses habitants (nous espérons pouvoir nous arrêter dans d’autres pays pour aller à leur rencontre).

 

 

Surprenante, cette maison rose…..elle ne passe pas inaperçue …. !!! Et Sandrine, l’experte en photos, ne pouvait la manquer !!!