25.03.2015 / SUR LA ROUTE DE OUARZAZATE / MAROC

Nous continuons la vallée du Dades en direction de Ouarzazate, avec des paysages désertiques qui à la sortie de l’hiver s’embellie de vert et de nombreuses variétés de fleurs.

Au gré des villages, nous « volons » ça et là quelques photos . Ici deux femmes faisant la cueillette d’herbes et de fleurs fraiches pour leurs bêtes ; parfois il s’agira d’herbes pour se soigner .

 

Pendant de nombreux kilomètres les hauts sommets enneigés de l’Atlas, nous tiendrons « compagnie », le contraste entre les plateaux désertiques et neige est étonnant .

Nous commençons à avoir l’habitude des chargements excessifs des camions mais là….. !!!!

 

A Skoura, dans cette région sèche et désertique se trouve « l’oasis aux milles palmiers » qui s’étend sur près de 25 km dans un patchwork de jardins et de quelques petites casbahs en brique crue . Un ensemble de canalisations et d’écluses vielles de plusieurs siècles irrigues cet ensemble reconnu par l’UNESCO .

Au premier abord, la vue de l’ensemble ne nous a pas vraiment attiré, il aurait fallu prendre au moins une journée avec un guide.

 

Près de Ouarzazate, un immense lac a été formé suite à la construction du barrage El Mansour Eddahbi, pour alimenter les besoins en eau de cette ville en forte expansion et de sa région . Nous remarquons avec tristesse qu’à la sortie de l’hiver qui pourtant a été pluvieux les cours d’eau sont déjà à sec ……

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 A Ouarzazate, halte technique, nous ne sommes pas passés inaperçu car nous avons « visité » la zone industrielle …. !!!! A la recherche de l’usine Total, d’embouteillage de gaz. En effet, notre bouteille acheté en Espagne se termine. Dans le monde des camping caristes faisant le Maroc, deux opinions s’affrontent, la 1^er , il ne faut surtout pas utiliser les bouteilles de gaz butane locale qui encrassent les cheminées et gicleurs des CC mais du propane que l’on peut trouver directement auprès d’usines, la 2èm opinion …..qui dis le contraire !!!!

Nous opterons….si possible pour la 1^er opinion, sauf qu’à Er Rachidia, Salam gaz et Dim Gaz, ont refusé de remplir notre bouteille Française en Propane . Notre dernier solution était donc le groupe Total à Ouarzazate qui lui aussi refusera….il se confirme, que ces groupes ont bien reçu consigne de ne plus le faire suite à un accident arrivé, il y a peu avec des touristes…

 

Il nous reste une dernière option pour avoir du propane, un patron de camping prés d’Agadir , c’est fait une installation et transfert le propane des grosses bouteilles de types professionnelles via les 13 kg, et de nombreux touristes Français utilisent ses services….affaire à suivre…si notre bouteille tient le coup d’ici là ??

 

Non…..nous n’avons pas fait un crochet en Egypte mais ….dans un attrape touriste !!!

Proche de Ouarzazate se trouve les Studio Atlas Film Corporation où ont été tourné pas mal de films….mais il y a surement longtemps….Vraiment navrant, les décors sont pour la plupart dans un état lamentable. La visite ..guidée consiste simplement à un parcourt dans le dédale des décors, aucune explication technique sur leur construction ou d’anecdotes….nous aurions apprécié au moins un montage vidéo …..mais rien de tout cela et en plus pour un prix de 5€ par personne contre 1€ pour l’entrée des grands monuments du pays !! Donc un vrai attrape touriste à EVITER

Nous oublierons bien vite ces studios dés l’apparition au milieu de….rien…du Ksar d’Aït-Ben-Haddou.

 

Nous retrouvons dans ce dernier tous les éléments typiques qui caractérisent un village fortifié du sud Marocain, avec ses tours, ses murailles, ses maisons qui s’entassent les unes sur les autres.

Ce n’est pas la première fois que nous voyons des ksars, très souvent en ruines, il est désolant de voir ce patrimoine en péril. Mais la tâche est immense et si onéreuse .

Celui d’Aït Ben Addou a eu la chance d’être sauvé et restauré grâce au cinéma. En effet de nombreux films y ont été tourné dont Lawrence d’Arabie, le diamant du Nil, Gladiator et Jésus de Nazareth pour lequel la majeure partie fut reconstruite. L’UNESCO l’inscrira au patrimoine mondial en 1987 .