19/06/2018
DU 28 AU 29.05.2018 / DIRECTION UN COUP DE CŒUR…../ MAROC
C’est donc par la Nationale 12 qui est maintenant entièrement goudronnée que nous rejoindrons Foumzig….Une succession de lignes droites sur 120 kilomètres sans grand intérêt dans un paysage aride bordé sur notre gauche du Jbel Bani, une longue barrière rocheuse….
Mais même sur une route monotone, il faut rester vigilant…
Mais aussi prudent, car sans prévenir le désert peut vite reprendre ses droits et recouvrir en partie ou en totalité la route. Et je peux vous dire que cela surprend et peut être dangereux…..
Sans compter sur les……
Avec des campements de berger toujours aussi précaires….
Contrées désertiques mais où se plaisent à merveille les melons et pastèques…
Et quand l’eau jaillit, de suite une oasis apparaît….
Ici une expo de poteries….sur la route et non pas sur le trottoir !!!!
Vous l’avez compris, rouler au Maroc requiert une attention permanente, la traverser des villages ou villes est des plus « rock’n’roll »….Quel que soit le nombre de voix, celle de droite n’est que rarement utilisée pour y rouler !!!
En rase « campagne », un autre élément à ne pas négliger, les bourrasques de vent, voir les « micros tornades » qui disparaissent aussi vite qu’elles sont apparues. Elles me sembleront inoffensives jusqu’à ce que nous en traversions une qui nous a bien secouée Asha.
Après ces photos vous ayant montré quelques paysages et qui m’ont donné l’occasion de vous parler un peu plus de la conduite au Maroc, en voici d’autres en direction de Tata, une ancienne ville de garnison d’environ 18 000 habitants. La région est l’une des plus chaudes du pays, en été le thermomètre peut dépasser les 50° C. Pour aujourd’hui il flirtera avec les 40, ce qui était déjà pas mal pour nous….
Même les animaux pourtant bien habitués à ces conditions semblent souffrir de la chaleur et du manque de nourriture, les arbres sont vraiment desséchés…
Si vous regardez une carte, vous constaterez que nous avons pris la décision d’avancer un peu plus vite que prévu. Car si les paysages sont toujours au rendez-vous, l’intérêt culturel ou la possibilité de faire des rencontres ne l’était pas vraiment. Nous remarquerons que même le guide du routard pourtant honnête et clair dans ses écrits, remplissait certaines de ses pages en enjolivant un petit village ou une kasbah qui ne ressemble plutôt qu’à un tas de pierre…..
Et comme ce n’est pas mon cas, je ne m’étalerais pas sur les haltes que nous avons fait sur le trajet M’hamid-Tata.
Les « cascades » de Akka-Naït-Sidi, une curiosité, où se rejoignent une source d’eau douce et une salée. Il n’est pas courant de voir jaillir autant d’eau de terre en zone désertique. Les différentes couleurs seront agréables à voir et avec la chaleur ambiante cette pause sera « rafraîchissante »…
Malgré l’envie, la baignade ne sera pas d’actualité. En effet une troisième « source » moussante et sortant d’un tuyau….nous fera reculer !!! Sans compter qu’il faut aussi être prudent, car on peut faire ce genre de rencontre.
Nous verrons si cela évolue après le ramadan….mais toujours si peu de personne avant 17H….même en ville.
Nous ne pourrons accéder pour cause de travaux à un canyon bordé d’une oasis recommandé pour notre guide mais notre escapade hors de la nationale, nous permit d’en trouver un autre des plus ressemblant !!!
Un paragraphe dans le Routard pour cela….. !!! A Akka-Iguiren, une « imposante » maison servant de grenier collectif…
Ce site étant accessible après deux ou trois barrages d’enfants quémandant, surement autant de « guides » et une heure aller-retour de marche sous 40°…..bref…..on passe !!!
C’est donc à Tata que nous ferons une halte pour la nuit et pour la première fois, les deux campings que nous avions sur nos tablettes étaient fermés (hors saison + ramadan). Heureusement nous en trouverons un troisième qui lui était ouvert.
Nous aurons la surprise de retrouver un couple d’Allemands et leurs deux enfants, que nous avions rencontrés à Merzougha. Katarina parlant correctement le Français, facilitera nos échanges….
Le matin du 29 sera consacré à une ballade le long de la rivière, sans but précis, au calme….juste profitez du moment présent.
Les femmes Berbères sont reconnaissable à leur jupe bleue et leur voile noire alors que les Bédouines sont vêtues de façon très colorée.
La mienne porte souvent son chapeau de paille et parle le dialecte Auvergnat !!
Puis nous reprendrons la route par Akka….avec pause ravitaillement.
Et encore et toujours, des « cédez le passage » impromptus et obligatoires….
Pour finir cette note, un petit pêle-mêle avec des paysages toujours aussi changeants et surprenants…..
Ci-dessous, un vrai tableau géologique…
Je ne savais pas que Maxime Le Forestier était passé par là….
Notre coups de cœur sera dans la prochaine note….oui, je sais, je ne suis pas en avance !!!!
17:44 Publié dans Carnet de route | Tags : tour du monde en camping car 2018 | Lien permanent | Commentaires (0)
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